LIVRE
Terrain.s
Roger Rousseau, Alexandra Pouzet, Bruno AlmosninoFABRICATION
Livre, 176 pages dont 2 dépliants de 3 volets, format 17x24cm (fermé) 34x24cm (ouvert) quadrichromie, offset
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Intérieur imprimé sur Munken Pure Rough 120g dont un cahier de notes sur Munken Print white 80g placé en fin d’ouvrage
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Couverture souple avec rabat Natural Evolution white 280g + jaquette avec rabats Munken Lynx 170g
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Dos carré cousu collé reliure otabind
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1000 exemplaires, sur les presse d’Art & Caractère, Lavaur (82, Fr)
SOUTIENS
Maison des Arts Georges & Claude Pompidou (46, Fr)
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Musée Fenaille, Préhistoire et histoire du Rouergue (12, Fr)
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Musée Denys Puech, Beaux-Arts (12, Fr)
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Laboratoire d’Anthropologie Le Mirail, projet ANR- 11-LABX-0066 « Pierres Vivantes. Une anthropologie du Vivant au prisme des pierres »
(31, fr)
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Association TUSITALA, ethnologie, création, cinéma (31, Fr)
PROPOS
Sur le causse de Limogne-en-Quercy (Lot), Roger Rousseau creuse depuis 1995. Il dégage patiemment les pierres affleurantes, et découvre avec stupeur la structure rocheuse constituant ce sol karstique. Il trie l’argile, conserve les matières et bâtit un périmètre d’environ 1000m2 autour des roches dégagées. C’est « le terrain » : une enceinte en pierre sèche avec couloirs et portes préparant à la vision de ce monde lithique jusqu’alors enfoui.
L’ensemble provoque le vertige ou le doute. On ne sait pas bien devant quoi l’on se tient. De quelle époque s’agit-il ? Pourquoi est-ce si émouvant ? Le lieu est une expérience physique et morale avec le minéral. En inventant le terrain, Roger Rousseau ouvre une réflexion sur la condition humaine, à un moment critique dans nos façons d’habiter la terre.
Ce livre est une interprétation en textes et en photographies de ce geste sans pareil. Il aborde quelques-unes des questions que le terrain, lieu subversif et bouleversant, soulève. En 2017, Roger Rousseau invite Alexandra Pouzet (photographie) et Bruno Almosnino (texte) à documenter avec lui, son expérience du lieu et son aventure.
La méthode de travail est simple : nombreux entretiens, immersions. Il fallait travailler avec la relation entre Roger et les pierres, considérer les différentes échelles de son engagement (monumental et ordinaire, insenseé et raisonnable, géologique et biographique).
« Nous avons tous trois élaboré ensemble un langage susceptible de saisir ce qu’est le terrain, en variant les perspectives, à partir de l’histoire qu’en a Roger ou depuis la confrontation aux pierres. (...) Cela tout en plongeant dans le terrain pour le connaître et le rendre commensurable. Plonger et qu’en chacun de nous s’anime l’archaïque et se réveillent d’anciennes alliances. » (Bruno Almosnino, Terrain.s, dans notes, Le temps du terrain, p.161)
Ce livre rassemble 105 photographies couleur, 14 photographies N&B, 4 relevés de parois, 33 pages de textes dont un cahier final de 16 pages de notes éclairant la démarche.
Champs
art, anthropologie
Disciplines
photographie, écriture, art environnemental
Sur le causse de Limogne-en-Quercy (Lot), Roger Rousseau creuse depuis 1995. Il dégage patiemment les pierres affleurantes, et découvre avec stupeur la structure rocheuse constituant ce sol karstique. Il trie l’argile, conserve les matières et bâtit un périmètre d’environ 1000m2 autour des roches dégagées. C’est « le terrain » : une enceinte en pierre sèche avec couloirs et portes préparant à la vision de ce monde lithique jusqu’alors enfoui.
L’ensemble provoque le vertige ou le doute. On ne sait pas bien devant quoi l’on se tient. De quelle époque s’agit-il ? Pourquoi est-ce si émouvant ? Le lieu est une expérience physique et morale avec le minéral. En inventant le terrain, Roger Rousseau ouvre une réflexion sur la condition humaine, à un moment critique dans nos façons d’habiter la terre.
Ce livre est une interprétation en textes et en photographies de ce geste sans pareil. Il aborde quelques-unes des questions que le terrain, lieu subversif et bouleversant, soulève. En 2017, Roger Rousseau invite Alexandra Pouzet (photographie) et Bruno Almosnino (texte) à documenter avec lui, son expérience du lieu et son aventure.
La méthode de travail est simple : nombreux entretiens, immersions. Il fallait travailler avec la relation entre Roger et les pierres, considérer les différentes échelles de son engagement (monumental et ordinaire, insenseé et raisonnable, géologique et biographique).
« Nous avons tous trois élaboré ensemble un langage susceptible de saisir ce qu’est le terrain, en variant les perspectives, à partir de l’histoire qu’en a Roger ou depuis la confrontation aux pierres. (...) Cela tout en plongeant dans le terrain pour le connaître et le rendre commensurable. Plonger et qu’en chacun de nous s’anime l’archaïque et se réveillent d’anciennes alliances. » (Bruno Almosnino, Terrain.s, dans notes, Le temps du terrain, p.161)
Ce livre rassemble 105 photographies couleur, 14 photographies N&B, 4 relevés de parois, 33 pages de textes dont un cahier final de 16 pages de notes éclairant la démarche.
Champs
art, anthropologie
Disciplines
photographie, écriture, art environnemental
